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Nouvelles rencontres à gauche

16072009

Le NPA et la Fédération pour une alternative sociale et écologique constatent dans une déclaration commune que «la situation sociale pour la majorité de la population se dégrade chaque jour. L’ensemble du monde du travail est touché par la crise du capitalisme (…). La logique de la rentabilité financière et productiviste met en péril la planète et l’avenir».
Le NPA et la Fédération pensent qu’il est urgent d’agir de façon unitaire pour préparer une contre-offensive, pour revendiquer le droit à un emploi stable et bien rémunéré pour toutes et tous, l’augmentation des salaires et de tous les bas revenus, mais aussi le refus catégorique du recul de l’âge de la retraite. Les deux organisations estiment que «la construction d’une perspective politique ouverte par une gauche des ruptures est absolument nécessaire et contribuerait aux victoires du mouvement social.» Pour les deux organisations, «il est indispensable que la gauche radicale, anticapitaliste, de transformation sociale et écologique s’unisse lors de ces prochaines échéances électorales (Régionales 2010) afin de défendre une véritable alternative. Le NPA et la Fédération pensent qu’elles peuvent avancer dans cette voie en constituant des listes unitaires indépendantes composées du PCF, du NPA, des forces écologistes antilibérales, du PG, de LO, de la Fédération, de militant-e-s associatifs et des quartiers.
Tirant «un bilan critique des politiques défendues actuellement dans les régions», le NPA et la Fédération proposent que ces listes avancent un plan d’urgence social et écologique régional. Les listes seront pour cela «clairement indépendantes du PS et des listes centristes (écologiste ou pas)».
Au second tour, «ces listes unitaires auront la volonté de battre la droite et pour cela pourront être amenées à faire des «fusions démocratiques» des listes de gauche, sauf en cas de présence du Modem.

Le PCF et les Alternatifs se sont également rencontrés et ont adopté une déclarations commune dans laquelle ils constatent que «le réchauffement climatique, la misère et parfois la famine dans les pays du Sud, l’explosion des inégalités et du chômage, sont les résultats des choix libéraux au coeur même de ce système, et des institutions, des Etats qui les mettent en application de façon autoritaire et répressive. Tout indique que les gouvernements libéraux vont renforcer leurs attaques frontales encore plus massives contre les protections et droits sociaux, les retraites, les services publics, les acquis du monde du travail dans le même temps qu’ils renflouent les banques sans rien changer à leurs logiques spéculatives à l’origine même de la crise.»
Le PCF et les Alternatifs «se retrouveront ensemble et avec la volonté de construire les fronts les plus larges, dans les mobilisations pour résister et porter des réponses alternatives». Ils défendent «une autre vision de la société, celle où les droits s’opposent au règne du profit. Une telle démarche «reposera sur l’initiative populaire et toutes les formes de démocratie active, socle indispensable d’une mobilisation sociale dans la durée et d’un projet alternatif au capitalisme et au productivisme.»
Concernant les élections régionales, le PCF et les Alternatifs «jugent indispensable la mise en oeuvre de politiques de rupture sociale, écologique et démocratique avec les principes libéraux et à mettre en échec l’étouffement financier des collectivités territoriales par le pouvoir.
Les Alternatifs «sont favorables au premier tour à la constitution dans toutes les régions de listes de rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologique et des écologistes antilibéraux, listes indépendantes du PS. Au second tour ils sont favorables dans tous les cas à la fusion démocratique des listes de gauche et écologistes de gauche pour battre la droite, sans compromis avec le Modem, et assurer une juste représentation des divers courants de gauche au sein des Conseils régionaux. La possibilité d’accords de gestion reste pour eux en débat».
Le PCF, «dans la poursuite et l’élargissement de la démarche du Front de Gauche, entend construire à partir d’une réflexion sur les contenus d’une politique alternative, un rassemblement majoritaire permettant de mettre en oeuvre de véritables politiques de gauche. Pour les élections régionales, il appelle à tout faire pour empêcher la droite de reconquérir des régions, à créer les conditions de majorités politiques clairement ancrées à gauche sur des projets nettement plus combatifs que ceux mis en oeuvre depuis six ans et à renforcer dans ces assemblées l’influence et l’autorité d’élues et d’élus au service de tels projets.»
Le PCF et les Alternatifs «poursuivront leurs échanges dans la perspective des élections régionales comme dans celle des mobilisations sociales, écologiques et démocratiques à venir (…) Des groupes de travail doivent être mis en place, dans un cadre unitaire large à définir en commun, pour avancer dans ce sens.»

Enfin, deux délégations du Parti de Gauche et de la Gauche Unitaire se sont également rencontrées. Elles ont constaté leur accord sur l’analyse du résultat des élections européennes. Les résultats du Front de Gauche constituent pour elles un point d’appui essentiel pour reconstruire une perspective à gauche.

Le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire sont «favorables à la constitution de l’unité la plus large possible de toute la gauche, du Parti Socialiste à Lutte Ouvrière, en soutien aux mobilisations sociales contre la politique de la droite et du patronat. Mais pour faire face à la véritable contre-révolution conservatrice mise en oeuvre par Sarkozy, il est vital qu’une véritable gauche se reconstruise et se fasse entendre (… ). C’est une véritable gauche de gauche qu’il faut reconstruire, dont l’objectif est de contester l’hégémonie du social libéralisme et de construire une majorité à gauche sur une base transformatrice».

Le Parti de gauche et la Gauche unitaire sont favorables à la poursuite du Front de gauche, à son élargissement, à son enracinement dans le pays. Il doit s’ouvrir à toutes les forces et militants qui, à gauche, veulent ouvrir une nouvelle voie en rupture avec les politiques libérales.

Sur la base des trois propositions de loi déposées par les députés du PCF et du PG, comme du contenu des débats des «Trois heures pour une alternative à gauche» à la Mutualité le 3 juillet, pourrait dès la rentrée se développer «une grande campagne du Front de gauche, qui nourrirait la tenue dans tout le pays de forums citoyens et réunions-débat largement ouverts à tous les apports.

Pour les élections régionales, le Parti de gauche et la Gauche unitaire souhaitent que s’engage rapidement «un travail de réflexion sur la politique que pourraient conduire des régions au service du plus grand nombre. Une politique qui ne se contente pas de prolonger les gestions des six années écoulées et s’oppose résolument aux logiques capitalistes et libérales. Ils sont, dans ce cadre, favorables à la présentation au premier tour de listes autonomes du Front de gauche, constituées avec toutes les organisations qui, ne se retrouvant pas nécessairement au sein de celui-ci, convergeraient sur des propositions politiques identiques». Au second tour, les deux organisations se prononcent d’ores et déjà «pour des fusions avec les autres listes de gauche, dans le respect de l’indépendance politique des unes et des autres, sur la base des résultats respectifs de chacune au premier tour, sans accord avec le Modem ou d’autres forces de droite».

Pour avancer dans ce sens, le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire proposent que le Front de Gauche prenne d’initiative de mettre en place un groupe de travail pour élaborer le programme de ces listes de rassemblement.

En outre le PG a proposé à GU de fonder le Parti de Gauche lors de son congrès programmatique de décembre. Il est proposé pour cela à GU de rentrer au comité de co-organisation de ce congrès.

 




Le point sur les rencontres et appels à gauche sur les élections régionales

8072009

Alors que Jean-Luc Mélenchon, fondateur du PG, et Olivier Besancenot s’étaient accordés sur le principe de listes communes et indépendantes du PS au premier tour des régionales, le NPA et le PCF n’ont pas réussi à s’entendre sur l’idée d’alliance électorale en vue de mars 2010.
A l’issue d’une rencontre entre leurs deux délégations, Pierre Laurent (PCF), a résumé le dénominateur commun: «Nous avons le souci les uns et les autres de battre la droite au second tour (…) mais nous, nous pensons que nous devons porter l’ambition d’aller à des majorités de gauche dans les régions. Et les conditions de ces majorités font débat entre nous». Un groupe de travail doit être constitué pour poursuivre les discussions sur une éventuelle alliance, qui ne sera pas tranchée avant octobre.
Par ailleurs, avec le communiste Robert Hue, plusieurs personnalités de gauche, dont les socialistes Julien Dray, Vincent Peillon, François Rebsamen appellent à élaborer un « pacte unitaire de progrès ». Cinq axes de réflexion et d’action leur semblent prioritaires : 1. La définition d’une nouvelle éthique de la République et de la vie politique. 2. L’approfondissement de la démocratie sociale et citoyenne. 3. Le combat pour une mondialisation solidaire et pacifique. 4. La reconstruction de notre société autour des principes de justice sociale, d’égalité d’accès aux savoirs et à la culture. 5. La conception d’un nouveau modèle de développement économique qui soit à la fois social, écologique et progressiste. Ils appellent «au rassemblement sans délai de toutes celles et de tous ceux qui estiment urgent de se retrouver dans une démarche unitaire, en pleine autonomie, au-delà des appareils politiques, non pas contre eux mais en rejetant toute hégémonie. De toutes celles et de tous ceux qui désirent participer à l’écriture d’une nouvelle page fondatrice de l’histoire de la gauche.»
D’autre part, au sein du PCF, un groupe de militants et d’élus (parmi lesquels Jean-Paul Magnon, Pierre Blotin, Daniel Cicera, etc.) ont signé un appel dans lequel ils estiment que «l’heure n’est pas à l’effacement du Parti communiste mais qu’il doit jouer son rôle pour proposer et rassembler largement à gauche. Nous continuerons d’en débattre, mais nous avons la conviction qu’il est de notre devoir d’intervenir pour que priorité soit donnée à la recherche de l’union à gauche, au service du mouvement populaire. »
De son côté, le pôle écologique du PS a indiqué avoir « entendu l’appel à l’ouverture » de Daniel Cohn-Bendit (Europe-Ecologie), jugeant que la direction du PS semblait « ne pas prendre pleinement en compte la double priorité sociale et écologique ». Samedi dernier, D. Cohn-Bendit avait proposé à l’ensemble des écologistes, du PS, du MoDem et d’ailleurs, de rejoindre son rassemblement qui a talonné le PS aux européennes du 7 juin (16,28% contre 16,48%).
Par contre, la députée de Paris Martine Billard a décidé de quitter les Verts et de rejoindre le Parti de gauche. Les déclarations de Daniel Cohn-Bendit appelant les « écologistes du MoDem » à rejoindre son mouvement l’ont définitivement persuadée que le projet politique proposé -  »le rassemblement des écolos » - n’était plus le sien. « Le social n’est qu’un discours, pas une conviction profonde chez les Verts », explique Mme Billard. A ses yeux, il y a désormais deux projets écolos : « Celui du clan Cohn-Bendit est d’occuper le centre à la place de Bayrou. Moi, je suis écolo et de gauche. »
Enfin, la sensibilité ADEP (Altermondialisme, Décroissance & Ecologie Populaire), présentée comme «la gauche des Verts», est partisan de l’autonomie de l’écologie politique partout au premier tour dans toutes les élections à la proportionnelle et à la recherche d’accords à gauche au deuxième tour. Elle rappelle aussi qu’aucun accord avec des forces de droite (dont le MoDem) n’est envisageable compte tenu des politiques néolibérales et antisociales menées par ces partis depuis plusieurs années.




Pot fraternel du Front de gauche à Limoges

3072009

Avant les départs en congés, les partenaires du Front de Gauche ont organisé jeudi soir à Limoges un pot fraternel qui a permis de revenir sur les résultats des élections européennes sur la circonscription Massif Central-Centre mais aussi d’évoquer les suites de ce rassemblement qui, ici, a donné quelques beaux fruits. Tour à tour, au nom des trois formations, Roger Souteyrand (PG), Francis Dauliac (PCF) et Patrick Charles (ADS) ont fait part de leurs analyses, de leurs sentiments et de leurs espoirs après cette belle bataille. Comment donner mieux corps au Front de Gauche, comment amplifier le rassemblement contre la droite et les mauvais coups du pouvoir, quelle traduction lors des prochaines élections régionales… Quelques phrases relevées : le Front de Gauche c’est l’union pour changer les choses ; construire l’unité autour de projets et de contenus ; ne figeons pas les frontières ; on s’adresse à tous pour construire un front majoritaire alternatif ; le PS, on ne veut ni le dédouaner ni le diaboliser… Bref, beaucoup de pain sur la planche et de prochaines rencontres prévues dès la rentrée. Pour sa part, ADS a annoncé la convocation de son assemblée générale pour le samedi 19 septembre à Saint-Junien.
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Lire aussi : Pot fraternel du Front de gauche à Limoges dans Actu pdf asdinfosjuillet2009.pdf




Plus de 15 millions de chômeurs dans la zone Euro

2072009

Le taux de chômage dans la zone euro a atteint son plus haut niveau depuis dix ans en mai, alors que les entreprises continuent à supprimer des emplois. Il s’est établi à 9,5% en mai, contre 9,3% en avril, indique l’office européen des statistiques Eurostat. Du jamais-vu depuis mai 1999 et c’est aussi le quatorzième mois consécutif de hausse du chômage dans ces pays.
En un mois, le nombre de sans-emploi a progressé de 273 000 dans la zone euro pour arriver à un total de 15,013 millions de personnes.
Comment donc croire que l’Europe sortira de la récession économique dans le courant de l’année 2010 ?
« Le chômage devrait sûrement augmenter encore nettement », note l’économiste Jennifer McKeown, de Capital Economics, qui prévoit que le chômage devrait atteindre environ 12% l’an prochain soit 3 millions de chômeurs supplémentaires.
Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage a atteint 8,9% en mai, à son plus haut niveau depuis juin 2005. Il avait été de 8,7% en avril.
L’Espagne continue à avoir le taux de chômage le plus élevé de l’UE, à 18,7%. Viennent ensuite la Lettonie (16,3%) et l’Estonie (15,6%). En Allemagne, le taux de chômage est resté stable, à 7,7%. Il a augmenté de 0,2 point en France, à 9,3%.




Instits : l’art de faire parler les statistiques…

1072009

Les instituteurs seraient les champions du monde du congé-maladie avec deux fois plus d’arrêts que dans le privé : 45 % ont posé un congé-maladie, contre 22% pour les salariés du privé. Info révélée lundi matin par RTL, extraite d’une « étude du ministère de l’éducation », et servie au nouveau ministre de l’Education Luc Chatel,
En fait, avec 11 jours de congé-maladie par an pour les instituteurs contre 9 pour les salariés du privé, l’écart s’est sérieusement réduit, même pour quelqu’un de nul en calcul mental. Plus tard, France 2 a précisé que les policiers sont malades 19 jours par an, et les agents de la défense, de la Justice ou de l’équipement, au moins 15 jours (c’est à dire quatre jours de plus que les instits). Enfin, un syndicaliste a fait remarquer que la terrible statistique inclut les congés maternité, dans une profession ultra-féminisée…
Au 19e siècle, un politicien anglais, William Gladstone, avait dit que la statistique est la forme la plus élaborée du mensonge…







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