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Algérie : nouvelles manifestations prévues le 22

13022011

La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a l’intention d’organiser une nouvelle marche à Alger samedi prochain, le 19 février . La CNCD avait organisé une marche ce samedi , un rassemblement durement réprimé par l’important dispositif policier. Quelque 2 000 personnes (3 000 selon les organisateurs) ont tenté de défiler sur la place du 1er Mai samedi. Mais très vite, elles ont été bloquées. De 25 à 30 000 policiers étaient déployés dans le centre mais aussi aux portes d’Alger. Après des échauffourées, plus de 300 manifestants, selon la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, ont été interpellés parmi les manifestants, qui scandaient «Algérie Libre», «Le régime dehors!», et «Système, dégage!». La marche était prévue de la Place du 1er Mai jusqu’à la Place des Martyrs, un parcours d’environ 4 km, mais les unités anti-émeutes qui quadrillaient la zone l’ont bloquée.  Dimanche, la CNCD a indiqué que les 300 personnes interpellées avaient toutes été libérées.
La CNCD, qui regroupe des partis d’opposition, des organisations de la société civile et des syndicats non officiels, est née le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l’année qui ont fait 5 morts, et plus de 800 blessés. Elle exige le changement du système, et dénonce le «vide politique» qui menace la société algérienne « d’éclatement ».

Une nouvelle fois, c’est des Etats-Unis que viennent les premières réactions… «Nous prenons acte des manifestations actuelles en Algérie, et appelons à la retenue les forces de sécurité», écrit le porte-parole du département d’Etat. « Nous réaffirmons notre soutien aux droits universels du peuple algérien, y compris les droits de réunion et d’expression. Ces droits s’appliquent sur internet» et «doivent être respectés, ajoute-t-il, précisant que les Etats-Unis «suivront de près la situation ces prochains jours».  Rappelons que l’état d’urgence règne en Algérie depuis 20 ans sans que cela ait jusqu’alors fait réagir Washington… pas plus que Paris.




Egypte : L’après Moubarak a commencé

13022011

Le changement est en marche en Egypte. L’armée au pouvoir a annoncé  dimache la dissolution des deux chambres du Parlement, ouvrant la voie à de nouvelles élections. La période de « transition politique » sera de six mois. Les militaires ont annoncé aussi la suspension de la Constitution en vue d’amendements qui seront soumis à référendum. Des décisions qui répondent aux exigences des manifestants qui ont manifesté leur joie depuis vendredi soir, dès que le départ de l’ex-Président a été annoncé.

Comme un symbole qui dit tout, on a décroché le portrait d’Hosni Moubarak dans la salle de réunion du gouvernement. Le cabinet égyptien s’y réunissait pour la première fois ce dimanche depuis le départ du président.

Ainsi, 18 jours auront suffit pour que celui qui a dirigé l’Egype depuis 30 ans « dégage » à son tour… Un événement dont on mesure mal aujourd’hui les conséquences…




Alerte pour l’APA

9022011

Nicolas Sarkozy veut bouleverser en 2011 le financement de la dépendance des personnes âgées. Les propositions de la droite sont très inquiétantes. Il s’agit de “recentrer” l’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA) mise en place par la gauche en 2002 sur les personnes les plus dépendantes, soit en fait de la supprimer pour les personnes classées en “GIR 4”.
Cette mesure toucherait plus de 500 000 personnes en France. Le rapport récent d’une députée UMP préconise en outre de rétablir le recours sur succession y compris sur les patrimoines modestes, la hausse de la CSG sur les pensions de retraites, la souscription d’une assurance dépendance privée obligatoire à partir de 50 ans.
Ce dispositif tournerait le dos aux principes fondateurs de la Sécurité Sociale, livrant les seniors à la merci des compagnies d’assurances, faisant fi de la solidarité et de la justice. Inutile de préciser que l’idée de création d’un cinquième risque de la Sécurité Sociale pour couvrir la dépendance liée à l’âge serait reléguée aux oubliettes ou dévoyée au profit du privé.
Les conséquences de ces projets seraient très lourdes, sur le bien-être et le maintien à domicile des personnes âgées, sur l’emploi et l’économie locale (des centaines d’emplois menacés rien que pour la Haute-Vienne).




Michèle Alliot-Marie en vacances en Tunisie : un jet privé qui fait tache…

2022011

La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, est accusée d’avoir profité des largesses d’un homme d’affaires lié au clan Ben Ali. Déjà critiquée pour ses propos sur la coopération policière avec la Tunisie et la livraison de grenades lacrymogènes stoppée par les douaniers français, elle a néanmoins rejeté l’hypothèse de sa démission.

Le Canard Enchaîné a révélé en effet que Mme Alliot-Marie avait pris entre Noël et le Jour de l’An un jet privé d’un Tunisien, Aziz Miled, entre Tunis et la ville de Tabarka, pour y passer des vacances en famille dans un hôtel appartenant également à ce dernier.

Elle était accompagnée de ses parents et de son compagnon, Patrick Ollier, ministre des Relations avec le Parlement. Ce voyage est intervenu deux semaines environ après le début de la révolte tunisienne.

Ami de longue date du couple Alliot-Marie-Ollier, Aziz Miled est présenté par Le Canard Enchaîné comme un proche de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex-président Ben Ali. Cet homme d’affaires fait partie d’une liste de personnes dont la Suisse a gelé les avoirs le 19 janvier, du fait de son association avec Belhassen Trabelsi.

M. Ollier a pris la défense de sa compagne. Selon lui, Aziz Miled est « une victime » du clan Ben Ali, ajoutant : « Certainement il connaissait le Président Ben Ali mais il a construit sa fortune de ses propres mains » et a été « spolié » par les Trabelsi qui lui ont « pris 20% de sa compagnie » aérienne.

« Quand on est dans un gouvernement, on n’a pas à utiliser des moyens privés » liés à une famille controversée, a rétorqué Martine Aubry.




Egypte : affrontements entre pro et anti Moubarak

2022011

Des violences ont lieu cet après-midi entre pro et anti-Moubarak dans le centre du Caire. L’armée appelle les manifestants à rentrer chez eux. Une nouvelle mobilisation est prévue vendredi.

Des heurts ont opposé et pour la première fois des pro et anti Hosni Moubarak au Caire, sur la place Tahrir, en début d’après-midi de ce mercredi. Ces bagarres auraient fait plusieurs blessés. Les manifestants se battaient à coups de bâtons et de jets de pierres autour des chars de l’armée gardant les entrées de la place, sans que les militaires ne s’interposent. Ils en étaient venus aux mains après une matinée très tendue au cours de laquelle plusieurs centaines de manifestants pro-Moubarak ont marché sur Tahrir où des milliers de manifestants avaient passé une nouvelle nuit pour réclamer le départ du chef de l’Etat.

Ce matin, l’armée avait demandé aux manifestants de rentrer chez eux pour que « la sécurité et la stabilité » soient rétablies. « Votre message est arrivé, vos revendications ont été entendues », a déclaré un porte-parole de l’armée à la télévision publique.

La situation s’envenime donc un peu plus au lendemain de la « marche du Million » de personnes. L’allocution télévisée du Président Moubarak qui a suivi n’a rien réglé. Il y annonçait qu’il resterait à la tête du pays pour préparer les prochaines élections présidentielles de septembre auxquelles il ne se présenterait pas. Ce matin, des « Allez, Hosni dehors » retentissaient toujours sur la place Tahrir du Caire.

L’opposition a maintenu son nouvel appel à une mobilisation massive vendredi, appelée « vendredi du départ » de Hosni Moubarak.







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