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Gaz : nouvelle hausse… rétroactive

30012013

Les 11 millions de consommateurs de gaz en France vont se voir facturer de nouvelles hausses rétroactives à compter du 1er juillet 2013. Selon les premiers calculs, le rattrapage pourrait atteindre 23 euros, dont la facturation sera étalée sur dix-huit mois. Soit 1,28 euro par mois.

Cette nouvelle hausse rétroactive est liée à la décision du Conseil d’Etat, qui vient d’annuler trois décisions relatives aux évolutions des tarifs au 1er juillet 2011, au 1er janvier 2012, et au 1er octobre 2012. Pour protéger la facture du consommateur, l’ancien gouvernement (en 2011) et le nouveau (en 2012) avaient décidé de limiter les hausses de tarifs, sans respecter le résultat de la formule réglementaire de calcul…




Le Front de Gauche précise sa stratégie

30012013

Les différents partenaires du Front de Gauche ont rendu public hier mardi un nouveau texte d’orientation qui définit son ambition des prochains mois et trace de premières perspectives pour 2014. A Limoges, une conférence de presse a réuni à ce sujet le PCF (Francis Dauliac), Jean-Pierre Normand (PG), Nicolas Lavergne (ADS), Stéphane Lajaumont (GA).

«Face à la crise, une course de vitesse est engagée entre deux types de réponses possibles : l’une démocratique et solidaire et l’autre autoritaire et porteuse de profondes régressions sociales. (…) Nous avons donc un rôle historique : rassembler pour construire une alternative de gauche rompant avec les logiques libérales et sociales-libérales.» Telle est l’ambition affichée par le Front de gauche dans le texte d’orientation que sa coordination a adopté la semaine dernière et qui a fait l’objet d’un «accord unanime» des membres de son conseil national, aux côtés d’un second volet sur le développement du mouvement (voir ci-dessous). Après le texte stratégique d’avril 2011, cette nouvelle mouture rendue publique hier, a vocation à « apporter des éléments de réponse » pour aborder « une nouvelle étape » du mouvement. Tirant les enseignements de la dernière période, de «la campagne inédite qui a rendu possible la défaite de Sarkozy» à la «politique sociale-libérale assumée» du gouvernement, le Front de gauche fixe son cap. «Nous n’attendrons pas 2017», affirme-t-il, se voulant capable de « faire la démonstration qu’une politique alternative à l’austérité est possible à gauche et qu’elle peut être majoritaire », dans l’esprit de sa campagne lancée à Metz la semaine dernière.

Considérant, comme déjà à de multiples reprises, que « la politique du gouvernement Ayrault conduit à l’échec » et refusant de se résigner « à ce que la droite extrémisée, voire l’extrême droite, représentent à terme l’alternative », le Front de gauche « entend, dans les mobilisations et les élections à venir, œuvrer à des solutions de gauche immédiates face à la crise, et à la construction d’une politique et d’une majorité alternatives ». Ambitionnant de devenir « un front du peuple », il compte ainsi s’adresser « à toutes celles et ceux qui, à gauche, quelles que soient leur préférence et leur appartenance politique, veulent agir et ne se retrouvent pas dans les choix d’austérité » au travers de différents « rendez-vous » qui jalonneront son activité des prochains mois (voir encadré).

Quant aux échéances électorales de 2014, elles «feront l’objet d’un débat spécifique». Cependant, le texte affirme l’objectif d’être « à l’offensive » aux municipales, d’y faire échec à la droite et à l’extrême droite tout en en faisant « des points d’appui pour refuser la logique d’austérité ». Une première réunion devrait avoir lieu au printemps sur le contenu programmatique de cette campagne, tandis que la discussion sur « les formes concrètes des rassemblements » devrait « s’engager sans tarder ». L’élection européenne y est également considérée comme un rendez-vous essentiel, pour lequel l’objectif est de « bousculer le rapport de forces à gauche en notre faveur ».

Une structure pérenne, à la fois ouverte et souple

Des cadres» et des «instances» pour se «coordonner», «prendre des décisions» et les «mettre en application». Les composantes du Front de gauche proposent de se doter de « formes d’organisation pérennes à la fois ouvertes, souples », complétant les structures permanentes déjà créées « pour permettre davantage d’implication citoyenne ».

Hier, simultanément au texte sur la stratégie, un second document a été rendu public sur son « fonctionnement » et son « développement ». Car « si le Front de gauche n’est pas un parti, ce n’est plus seulement une alliance électorale, il s’agit donc d’un mouvement, d’une force politique qui se veut l’outil d’une dynamique populaire », explique le texte. Tout en se proposant de « poursuivre » les « trois exigences » qui ont jusque-là présidé au « développement du Front de gauche » (une « orientation stratégique (…) décidée et acceptée par toutes les composantes », des méthodes « souples et non contraignantes » et la prise d’« initiatives communes »), le document passe en revue les différents outils organisationnels du rassemblement, en proposant de les faire évoluer.

Ainsi des assemblées citoyennes, « essentielles » au « développement et (à) l’élargissement du Front de gauche » et qui sont « à la fois des lieux de discussion, d’élaboration et d’action ». « C’est à partir de leur développement que l’on pourra multiplier l’implication citoyenne », souligne le texte, qui appelle à les « développer partout : dans les localités, les lieux de travail », sans privilégier « aucune forme », associative ou autre.

Le développement des « fronts thématiques » locaux est également encouragé comme autant de lieux « d’élaboration programmatique » et « d’actions » pour « élargir le Front de gauche ». Quant au Front des luttes, outil « d’intervention du Front de gauche au service des salariés », il est doté d’« un rôle consultatif et propositionnel ».

Le conseil national né avec la campagne présidentielle et législative est, lui, confirmé dans son rôle « d’initiative, consultatif et propositionnel », et devra être « élargi » et « diversifié » dans sa composition. La coordination nationale, constituée de « représentants des composantes politiques du Front de gauche », devant pour sa part rester « l’instance exécutive et, en dernière instance, décisionnelle », est-il encore indiqué. Pour mettre en œuvre les décisions prises, un secrétariat « composé d’un membre par composante du Front de gauche » sera créé. Enfin, un « protocole financier » sera établi suivant une « clé de répartition pérenne entre les neuf composantes » pour les dépenses dues à l’activité du Front de gauche.

Le texte affirme également que des « forums » pourraient être organisés avec d’autres forces pour rallier des majorités sur des thèmes définis (propositions de loi, lutte contre l’austérité…).




Municipales 2014 : débat au sein du Front de Gauche

18012013

Des listes d’union de toute la gauche dès le premier tour ou bien des listes autonomes Front de gauche là où la gauche ne dirige pas la commune, un panaché des formules selon les situations locales ? La question n’est pas encore tranchée au sein de la coalition du Front de Gauche. Une première indication pourrait être donnée lundi avec, selon L’Humanité de ce matin, «la probable adoption, par sa coordination, de deux textes, l’un portant sur le développement, et l’autre sur la stratégie du mouvement»…

Devant le conseil national du PCF, son secrétaire national, Pierre Laurent, a déclaré mercredi que «l’enjeu municipal sera non seulement celui de la victoire de majorités de gauche contre la droite et l’extrême droite, mais il sera aussi celui du maintien et du développement du maximum de positions municipales aptes à mener la bataille contre les logiques d’austérité». Pierre Laurent a néanmoins critiqué le fait que le débat soit «trop souvent réduit» à la question des alliance» tout en relevant que «l’ambition du PCF est celle d’un «rassemblement qui aille au-delà du Front de Gauche»… La question de la stratégie est d’importance pour ces élections… le PCF disposant d’un «capital» d’environ 12 000 élus…




Hollande confirme le non-cumul des mandats

17012013

Le président de la République confirmé la proposition de la commission Jospin d’interdire tout cumul d’un mandat exécutif local avec un mandat parlementaire.François Hollande a annoncé que le projet de loi sur le non-cumul des mandats concernerait « tous les parlementaires », députés et sénateurs. Le texte s’appliquerait « quelle que soit la taille de la collectivité locale concernée. Cette réforme entrera en vigueur, si le Parlement en décide, durant le quinquennat ». Le texte devrait être vite mis en chantier pour être appliqué dès les élections municipales de 2014.

Le président de la République a aussi indiqué qu’une réforme constitutionnelle serait soumise au Parlement réuni en Congrès « d’ici à l’été ». Elle portera notamment sur le statut du chef de l’État, la suppression de la Cour de justice de la République et la réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Avec l’objectif de « réviser notre Constitution dans le sens d’une plus grande indépendance de la justice et d’un approfondissement de notre démocratie ».

Le président de la République a précisé que Jean-Marc Ayrault allait ouvrir « dans les semaines qui viennent des consultations des groupes politiques sur un avant-projet de loi » qui prévoira la « fin de la présence des anciens présidents au Conseil constitutionnel » ou l’introduction de « la démocratie sociale dans notre loi fondamentale ».




La flexibilité passe mal

16012013

Après sa signature par le patronat et trois syndicats de salariés (CFDT, CGC et CFTC), restera à passer, pour mettre en œuvre l’accord intervenu à l’issue de la négociation sur le droit du travail, l’étape législative. Le président de la République a promis que l’accord serait « fidèlement » traduit dans la loi, ce qui implique une transposition la plus « neutre » possible de la part du Parlement.

Le ministre du Travail, Michel Sapin, s’est attelé sans attendre à la promotion du contenu de l’accord. Pour lui, ce dernier va sauver des emplois en permettant « aux entreprises de faire face aux difficultés sans licencier », et, « en période de croissance », de « surmonter la peur de l’embauche ». « Et si une entreprise est obligée de licencier, pourquoi retarder l’inéluctable au risque de perdre davantage de postes ? » ajoute-t-il.

La représentation nationale devrait être saisie d’un projet de loi après son passage en Conseil des ministres, dans la première quinzaine de mars. Le compromis résultant des négociations est loin de faire l’unanimité au sein même de la majorité de gauche. Ainsi, Guillaume Balas, responsable d’Un monde d’avance, courant de l’aile gauche du PS, rappelle que le Parlement a son mot à dire et ne saurait se transformer en une « chambre d’enregistrement du dialogue social ». « Nous attendons donc, sur la méthode, un débat approfondi et détaillé sur cet accord, y compris en l’améliorant », poursuit-il.

Du côté des communistes, l’accord « conduit les salariés à devoir accepter le chantage patronal des baisses de salaires », dénonce Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. Pour André Chassaigne, le président (PCF-Front de gauche) du groupe de la gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée nationale, « cet accord ne règle pas le problème des suppressions d’emplois massives et des fermetures de sites. Son contenu se situe dans l’adaptation aux exigences du patronat. En cas de licenciement, les procédures de recours devant la justice seront atténuées. Il faut étendre les pouvoirs des salariés, leur donner la possibilité réelle de faire valoir des propositions alternatives en cas de menace sur l’emploi ». Pour André Chassaigne, il en va donc de la responsabilité du législateur, qui doit épauler les salariés dans le rapport de forces défavorable qui les opposent au patronat.




Tour de vis sur les retraites ?

15012013

Retraites complémentaires et retraites de base vont-elles être touchées par la politique d’austérité ? On semble bien s’y diriger. Syndicats et patronat, qui cogèrent les retraites complémentaires, se retrouvent à nouveau aujourd’hui pour discuter des moyens de préserver l’avenir de ces régimes (Arrco, pour tous les salariés du privé, et Agirc, pour les cadres). Parmi les « hypothèses » (en fait les exigences) envisagées par le Medef, celle d’une désindexation des pensions. Elle pourraient, par exemple, être revalorisées de 1% de moins que l’inflation. L’idée pourrait-elle être reproduite dans le régime de base? Jérôme Cahuzac le laisse entendre…. «Un accord de ce type des partenaires sociaux sur les retraites complémentaires serait un élément d’appréciation très important, déclare-t-il dans Les Échos. On ne pourra pas ne pas en tenir compte», estime le ministre délégué au Budget. Ainsi, un retraité qui touche au total 1 300 € par mois verrait son pouvoir d’achat réduit de 156 € sur l’année. Pour l’instant, seule la CGT s’oppose à une telle mesure.




Mali : des risques d’enlisement ?

14012013

Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir ce lundi pour évoquer la situation, la France poursuit son offensive armée au Mali. De leur côté, des responsables jihadistes multiplient les menaces d’attentats en France. Ces menaces font écho aux mesures de sécurité prises ce week-end par le gouvernement avec le renforcement du plan Vigipirate. Les familles des sept otages français s’inqiètent évidemment devant l’évolution de la situation. Selon le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, les islamistes se «replient» à l’est du pays, tandis qu’un «point difficile» subsiste pour l’armée française à l’ouest. Gao, Kidal, et la ville historique de Tombouctou sont les trois principales villes du Nord malien, en majorité désertique, sous la coupe des insurgés islamistes depuis près de neuf mois.

Alors que cette intervention fait l’unanimité des forces politiques françaises, le PCF estime que la réponse à la demande d’aide du Président du Mali «aurait du s’inscrire dans le cadre d’une mission de l’ONU et de l’Union africaine, réalisée sous drapeau de l’ONU, par des forces maliennes et africaines, dans le strict respect de la Charte des Nations-Unies, dans les limites imposées par l’exigence de la souveraineté malienne. La France, ancienne puissance coloniale, ne peut apparaître comme voulant poursuivre les pratiques dominatrices de la « françafrique ». Cette intervention militaire n’efface pas la nécessité de la recherche d’une solution politique et d’un dialogue avec les groupes de la rébellion non liés au terrorisme et respectueux de l’intégrité territoriale du Mali. C’est ce que demandent les résolutions de l’ONU».

Le PCF demande que les autorités françaises répondent «aux lourdes questions posées par une intervention militaire déclenchée sur décision du Président de la République et engagée sans débat préalable au Parlement».




Mariage gay : le gouvernement reste déterminé

14012013

Le gouvernement est « totalement déterminé » à mettre en oeuvre le mariage homosexuel. Invitée d’Europe 1 ce lundi matin, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a redit le message que tenait l’exécutif avant dimanche, à savoir que la manifestation ne changerait rien au projet du gouvernement. Alors qu’on l’interrogeait sur l’ampleur des cortèges (entre 340 000 et 800 000 selon les sources), Najat Vallaud-Belkacem a répondu: « C’est une manifestation dont nous prenons acte, moi je suis très respectueuse à l’égard du droit de manifester, fondamental dans notre pays et en même temps, je suis très respectueuse du droit du Parlement et cette réforme, c’est devant le Parlement qu’elle se discutera et pas dans la rue ». Najat Vallaud-Belkacem a aussi voulu remettre les pendules à l’heure. S’il y a « des inquiétudes, des interrogations à lever parmi une partie des manifestants nous les lèverons », a promis la ministre. Mais le gouvernement entend aussi faire pièce à certaines « contrevérités », comme supprimer les termes père et mère du code civil « dont il n’a jamais été question ».




Somalie : échec de la tentative de libérer l’otage français

14012013

Le soldat français blessé samedi lors du raid des commandos pour libérer un otage français en Somalie est mort suite à ses blessures, selon le porte-parole des islamistes shebab. Les commandos français ont échoué à libérer l’otage, présenté comme Denis Allex (sans doute un pseudonyme), un agent de la DGSE (services de renseignement extérieurs) détenu depuis plus de trois ans par des insurgés islamistes.
Les militaires français s’étaient heurtés à la résistance acharnée des combattants islamistes alertés in extremis par la population locale. Lors du raid, un soldat français et huit civils ont été tués. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a reconnu que la résistance avait été «plus forte que prévu». Le ministre de la Défense a également estimé que «tout donnait à penser que Denis Allex avait été abattu par ses geôliers» lors du raid. Les islamistes shebab affirment que leur otage est toujours vivant et détenu loin du lieu de l’attaque française, mais ils n’en avaient toujours pas apporté la preuve.




Taxe à 75% : ça reste flou…

7012013

Jérôme Cahuzac, ministre délégué au Budget, a évoqué dimanche la possibilité que l’imposition à 75% des revenus supérieurs au million d’euros, initialement présenté comme temporaire, puisse être appliqué pendant tout le quinquennat. Interrogé quelques heures plus tard, Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie et des Finances, a déclaré qu’il n’était pas dans l’intention du gouvernement « de faire en sorte qu’il y ait un matraquage fiscal dans ce pays », relevant que cette taxe exceptionnelle ne pouvait être qu’une mesure « qui dure ce que dure la crise ». La semaine dernière, le Conseil constitutionnel avait censuré la disposition du budget 2013 instaurant cette taxe, au motif que celle-ci s’appliquait aux revenus des seuls individus et non pas des ménages. Cette ponction aurait dû normalement s’appliquer sur les revenus perçus en 2012 et 2013. Que va donc devenir la promesse de campagne du Président Hollande. Réponse (peut-être) dans la prochaine loi de Finances, en septembre prochain…







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