Pétition contre l’ANI au sein du PS

29032013

Lancée par des élus et responsables socialistes locaux, la pétition contre l’Accord national interprofessionnel (ANI) sur la réforme du travail atteint déjà plus de 1200 signatures. Ce nombre qui augmente de jour en jour en bas de la pétition ne passe pas inaperçu, à une semaine de l’ouverture à l’Assemblée nationale de la discussion du projet de loi de transcription de l’ANIsur l’emploi. Le Parti socialiste n’est donc pas comme un seul homme derrière ce texte législatif en préparation qui entérinerait de nombreuses régressions dans le droit de travail pour les salariés.

Sans surprise, les noms de Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel, Gérard Filoche, Marianne Louis, Jérôme Guedj, Julien Dray, Jean-François Thomas, Anne Ferreira et, Jonathan Munoz, tous membres du bureau national du PS, se trouvent parmi les signataires de l’appel initié par les socialistes de Seine-Maritime.

Ainsi, Marie-Noëlle Lienemann, avec le député PS Jérôme Guedj, réitèrent leur opposition au texte. « Il n’est pas sûr du tout qu’au sein de la gauche, cet accord soit majoritaire. la marge de manoeuvre existe pour le modifier », souligne même la sénatrice PS de Paris. On comprend mieux son opinion au vu des 1200 signatures recueillies sur la pétition « Pour renforcer les droits des salariés, le non socialiste au Medef ». De nombreux élus locaux de toute la France se sont joints à l’initiative qui appelle à « amender le projet de loi, améliorer le Code du travail, écouter les syndicats majoriatires (FO et CGT, non signataire de l’ANI, ndlr), il n’y a rien de plus urgent quand on est socialistes ».




Municipales 2014 : la liste de 60 villes du PG fait tousser au PCF

29032013

Des listes autonomes dans 60 grandes villes… Cette annonce faite à Bordeaux lors du congrès du Parti de Gauche provoque quelques remous… Ainsi, pour Pascal Savoldelli, responsable aux élections du Conseil national du PCF, cette annonce « faite sans consultation des partenaires du Front de Gauche n’engage ni le PCF ni le Front de Gauche ». Le dirigeant communiste s’interroge également sur les « critères » employés comme sur la « cohérence » de la démarche.




F. Hollande : la pédagogie, c’est un peu juste…

29032013

Tout pour l’emploi et la croissance. Voilà le message qu’a voulu délivrer François Hollande lors de son intervention télévisée de plus d’une heure jeudi soir sur France 2.

Le président de la République a réfuté l’idée d’appliquer une politique d’austérité depuis son entrée en fonction. « Nous sommes dans la rigueur, pas dans l’austérité. L’austérité, c’est condamner l’Europe à l’explosion », a-t-il expliqué. Ou encore: « Je suis pour le redressement, pas pour la maison de redressement ». Tout au long de son intervention, François Hollande a voulu se forger une image de président rigoureux, économe. « Les dépenses de l’Etat ont toujours augmenté. En 2013, on va dépenser autant qu’en 2012. En 2014, ce sera 2 milliards de moins qu’en 2013″, a-t-il ainsi expliqué. Avant de synthétiser plus tard: « Faire des économies, c’est la seule façon de ne pas défaire l’économie ».

Il a surtout voulu se présenter comme un président mu par un cap précis: l’inversion de la courbe du chômage par le retour de la croissance. Une façon de répondre à son impopularité.

« Je connaissais la situation du pays. En revanche ce que nous n’avions pas anticipé, c’est que cette crise allait prendre encore plus de temps que prévu » a concédé au début de son intervention François Hollande. Réitérant son objectif d’inverser la courbe du chômage dès la fin de 2013 -« ce n’est pas un vœu, c’est une volonté »- , il a rappelé l’ensemble des mesures prises par le gouvernement pour retrouver la croissance : emplois d’avenir, contrats de génération, pacte de compétitivité, création de la banque publique d’investissement et réforme du marché du travail…

Cet exercice de justification de la politique mise en place depuis dix mois s’est accompagné d’un appel : « Les outils sont là, il faut les utiliser pleinement ». Dans cet exercice de pédagogie et de persuasion, François Hollande s’est ménagé des annonces. Là encore, elles sont présentées comme des aides à la reprise de la croissance et au maintien de l’emploi:

  • pas de hausse d’impôt pour 2014 et jusqu’à la fin de son mandat
  • déblocage immédiat et durant six mois de la participation d’entreprise pour soutenir la consommation
  • « choc de simplification » administrative mis en place en faveur des entreprises,  des salariés et des collectivités locales
  • la fiscalité de cession des entreprises sera allégée pour maintenir l’emploi
  • les entreprises paieront directement la taxe des 75% sur les rémunérations de leurs dirigeants supérieur à 1 millions d’euros, ce pendant les deux prochaines années
  • un chômeur sur deux devra obtenir une formation dans les deux mois

Concernant les déficits des comptes sociaux, le chef de l’Etat a refusé la fiscalisation des allocations familiales mais annoncé différents niveaux d’aides en fonction des revenus. Il a aussi évoqué une possible désindexation des retraites, mais pas pour celles de base.

Plus globalement, François Hollande a repris le rythme qu’il s’était fixé alors qu’il était candidat: « Deux ans pour redresser, Trois ans pour nous dépasser. Je ne veux pas seulement remettre de l’ordre dans les comptes publics, mais donner de l’espoir. »

Tout cela suffira-t-il pour redresser la situation et convaincre ? Du concret contre l’austérité… c’est ce que beaucoup attendent !…




Nouvelle journée d’action le 9 avril

27032013

La CGT et FO appellent de nouveau à manifester le mardi 9 avril contre l’accord dit de « sécurisation de l’emploi ». Ce jour-là le projet de loi, issu d’n accord interprofessionnel signé le 11 janvier par le patronat et trois syndicats minoritaires (CFDT, CFTC et CFE-CGC) sera soumis au vote des députés.
La CGT et FO avaient refusé de signer l’accord. Comme pour la journée d’action du 5 mars, les syndicats appellent «l’ensemble des salariés du privé comme du secteur public, des retraités et des privés d’emploi, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 9 avril». Convaincus de la «nocivité» de l’accord pour les salariés» et de son «inefficacité en matière économique», la CGT compte bien «empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’accord du 11 janvier». Pour FO, cet accord, comme le projet de loi actuel, «constituent une régression des droits sociaux».
La semaine dernière, lors du 50e congrès de la CGT à Toulouse, Thierry Lepaon, son nouveau lsecrétaire général, avait annoncé une mobilisation début avril, à l’ouverture de l’examen du projet de loi par l’Assemblée nationale. Un délai trop court pour déposer des préavis de grève, lui avait-on alors fait remarquer.
Le projet de loi est examiné au Parlement en procédure d’urgence. Il n’y aura qu’une seule lecture dans chaque chambre. Puis, après le vote de l’Assemblée, il sera débattu au Sénat.




Municipales 2014 : le PG pousse à l’autonomie

26032013

Le 3e congrès du Parti de Gauche ce week-end à Bordeaux a confirmé la stratégie d’autonomie que va, semble-t-il exprimer cette formation du Front de Gauche dans les deux échéances électorales de 2014, municipales et européennes. De façon assez unilatérale, le PG a établi une première liste de 60 villes qui répondront à cette ambition. Parmi elles les dix plus grandes villes française et déjà 17 des 21 capitales régionales dont Limoges.




Mélenchon-Moscovici : des propos déformés

26032013

La polémique se poursuit suite aux propos de Jean-Luc Mélenchon, accusé de tenir un « discours des années 30 » et d’avoir versé dans « l’antisémitisme » en parlant de Pierre Moscovici.

Le propos rapporté par l’AFP, qui a déclenché la tempête d’indignation, n’est pas exact. Jean-Luc Mélenchon n’a pas dit que Pierre Moscovici « ne pense pas français » et « pense finance internationale », comme le rapporte l’AFP.

Il a dit que Pierre Moscovici « ne pense plus en français ». Cela change beaucoup de choses que le contexte éclaire encore.

En marge du congrès du Parti de gauche à Bordeaux, Jean-Luc Mélenchon tenait samedi après-midi un point de presse. Au cours de cette discussion, l’ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle a beaucoup parlé de l’euro, et du traitement infligé par l’eurogroupe à Chypre, « un événement immense ». Puisque contre ses propres règles, et notamment la protection des dépôts bancaires jusqu’à 100.000 euros, les 17 pays membres de la zone euro avaient décidé la semaine dernière de ponctionner tous les dépôts bancaires pour éponger les dettes des banques.
Au cours de cette discussion, Mélenchon est revenu sur une phrase du discours tenu, le matin même, par François Delapierre : « 17 salopards » ?  « C’est une très belle expression qui renvoie à un film que vous connaissez… » . Des journalistes lui font remarquer que dans le film les salopards étaient douze.
Voici une retranscription fidèle de la suite des propos de Mélenchon :

« Le fond de l’affaire est le suivant, qu’a fait le Français dans la réunion ? Il s’est pris pour un petit intelligent, économique, vachement responsable, qu’a fait des études à l’Ena, qui sait comment on doit organiser la rectification des comptes d’une nation, gna gna gnagna gna gna gna… Ben va dans une administration, tu représentes pas le peuple français quand tu fais ça ! Il faut dire : « Non, pas question. Je refuse. Je ne suis pas d’accord. » Pourquoi ? Pas en se disant « les Grecs, je sais pas quoi », mais en se disant « mais demain c’est moi ». Comment le même homme demain à la même table si on lui dit « mais M. Moscovici vous n’avez pas fait ci, vous n’avez pas fait ça, vous avez accepté telles dépenses sociales et tout… » Comment il va pouvoir dire « non » vu qu’il a déjà dit « oui » pour les chypriotes ? Donc il se met dans leurs mains. Donc c’est un comportement irresponsable. Ou plus exactement c’est un comportement de quelqu’un qui ne pense plus en français… qui pense dans la langue de la finance internationale. Voilà. »




Notre ami Nestor Spel est décédé

21032013

Notre ami Nestor Spel vient de décéder à l’âge de 93 ans. Ancien résistant auprès de Georges Guingoin dans les secteurs d’Eymoutiers, Chateauneuf, Saint-Léonard, il le rejoint après la Libération à la mairie de Limoges au niveau du logement. Puis il rejoint la rédaction de L’Echo comme localier avant de prendre la direction de l’Office Publicitaire du Centre dans les années soixante où il travaillera pour trouver les ressources publicitaires pour L’Echo. Ce sera ensuite Paris, toujours dans la publicité, avec son fils Jean-Jacques. Communiste, cet homme de forte conviction, engagé et chaleureux avait choisi de suivre Marcel Rigout lors de la création d’ADS.

Ses obsèques auront lieu demain vendredi à 10 h au crématorium du Cavou à Limoges. A son épouse Ginette, à son fils Jean-Jacques ainsi qu’à toute sa famille, ADS présente ses sincères condoléances.




Evo Morales reçu à l’Elysée

12032013

Le président bolivien Evo Morales effectue ce mardi et demain mercredi une visite de travail en France, qui débutera par un déplacement à Toulouse au siège d’Airbus avant une rencontre avec le président François Hollande, comme l’a annoncé lundi le Quai d’Orsay.

E. Morales prononcera ce soir à 19 heures un discours à la Maison de l’Amérique latine à Paris. Mercredi, à 15h30, il sera reçu par le président de la République au Palais de l’Élysée.

Une rencontre du chef de l’État bolivien avec des entreprises françaises est également prévue, a indiqué Vincent Floréani, porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, lors d’un point-presse. « Cette visite permettra d’évoquer avec le président bolivien les perspectives de développement de notre partenariat bilatéral dans tous les domaines, notamment en matière économique et de protection de l’environnement », a déclaré M. Floréani qui a également précisé que « la visite du président bolivien s’inscrit dans le cadre de la priorité que nous accordons au développement de nos relations avec l’Amérique latine ».




Samedi à Limoges : 7 heures pour la Palestine

7032013

Les Femmes en noir du Limousin et Limousin-Palestine (AFPS) coorganisent sept heures pour la Palestine ce samedi 9 mars à partir de 17h à la Salle Jean Pierre Timbaud, derrière la Mairie à Limoges. Une information sera faite sur la campagne de parrainage des prisonniers politiques palestiniens. Plusieurs animations seront proposées aux participants telles qu’une exposition de photos sur la Palestine, la projection d’un court métrage « Gaza souvenirs », des chants de la Chorale des Résistances Sociales, une exposition vente de produits palestiniens par Artisans du Monde ainsi que de la musique palestinienne. Un buffet-apéro solidaire à prix libre sera aussi organisé.




Les peuples d’Amérique du Sud pleurent Hugo Chávez

6032013

Les peuples d'Amérique du Sud pleurent Hugo Chávez dans Actu chavez1Le président vénézuélien Hugo Chávez est décédé mardi à Caracas à 58 ans des suites de son cancer diagnostiqué en juin 2011. Comme l’avait souhaité Hugo Chávez, le vice-président Nicolas Maduro, âgé de 50 ans, devrait être le candidat du Parti socialiste au pouvoir pour l’élection présidentielle anticipée dont l’organisation doit intervenir dans les 30 jours, selon la Constitution. Il sera probablement opposé au gouverneur Henrique Capriles, 40 ans, qui avait été battu par Hugo Chávez en octobre. Ministre des Affaires étrangères depuis 2006, Nicolas Maduro a été nommé vice-président par Hugo Chávez dans la foulée de sa victoire à la présidentielle du 7 octobre 2012. Auparavant, cet ancien chauffeur de bus et dirigeant du syndicat du métro de Caracas à la haute stature arborant une épaisse moustache avait brièvement été président de l’Assemblée nationale (2005-2006). En 1999, il avait décroché son premier mandat de député, sous la bannière du Mouvement 5e République, fondé par Hugo Chávez. Les destins des deux hommes s’étaient déjà croisés au sein du Mouvement révolutionnaire bolivarien 200 (MBR-200), également créé par Hugo Chávez. Le gouvernement vénézuélien a décrété sept jours de deuil et fait savoir que la dépouille de Chávez serait exposée dès mercredi dans le hall de l’Académie militaire de la capitale du pays. Les obsèques du comandante sont prévues vendredi.

Les principaux alliés latino-américains du Venezuela ont salué la mémoire de cet«homme exceptionnel» dont «la perte est irréparable» pour l’Amérique latine, tandis que le président américain Barack Obama a estimé que le Venezuela «entame un nouveau chapitre de son histoire». Cuba a décrété un deuil national de trois jours en hommage à son principal allié politique et économique qui avait été hospitalisé durant deux mois à Cuba, avant son retour à Caracas à la mi-février. «Chávez est aussi Cubain ! Il a senti dans sa chair nos difficultés et nos problèmes et a fait tout ce qu’il a pu, avec une extrême générosité (…) Il a accompagné Fidel (Castro) comme un véritable fils et son amitié avec Raul (Castro) est profonde», a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

Le président bolivien Evo Morales, au bord des larmes, s’est lui dit «anéanti par le décès du frère Hugo Chávez», depuis le palais présidentiel à La Paz. Il a indiqué qu’il se rendrait au Venezuela dans les prochaines heures. «Quand les passions s’apaiseront (…), il ne fait aucun doute que le monde entier reconnaîtra la grandeur d’un homme extraordinaire, courageux, plein d’amour et d’héroïsme», a déclaré le président équatorien Rafael Correa, la voix brisée, lors d’une allocution.

Le gouvernement du Nicaragua, également membre comme la Bolivie et l’Equateur de l’Alliance bolivarienne des Amériques (Alba), inspirée par le président vénézuélien, a estimé que «les hommes exceptionnels et formidables comme Hugo Chávez ne meurent jamais».

«Le gouvernement brésilien n’a pas toujours été intégralement d’accord avec le président Chávez mais sa disparition représente une perte irréparable. Il était un ami du Brésil et du peuple brésilien», a pour sa part affirmé la présidente de gauche Dilma Rousseff. «J’ai confiance dans le fait que son amour de la patrie et son engagement pour la cause des plus défavorisés continuera d’illuminer le futur du Venezuela», a de son côté déclaré son prédécesseur à la tête du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva.

En Colombie, le président Juan Manuel Santos a exprimé son «profond regret» pour la mort de Hugo Chávez, rappelant qu’il avait apporté un soutien important pour le processus de paix avec la guérilla des Farc.

Au Chili, le président Sebastian Pinera a notamment souligné le rôle joué par son homologue vénézuélien dans la création de la Celac (Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes), l’entité régionale fondée lors du Sommet de Caracas en décembre 2011 et dont le premier sommet s’est déroulé à Santiago le 28 janvier, en son absence. «Nous avions des différences mais j’ai toujours su apprécier la force, l’engagement avec lequel le président Chávez luttait pour ses idées», a-t-il conclu.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a rendu hommage à Hugo Chávez, soulignant qu’il s’était efforcé de «répondre aux aspirations et aux défis des plus vulnérables» dans son pays.

En Europe, le président français François Hollande a estimé que Hugo Chávez avait «profondément marqué l’histoire de son pays». Il «exprimait au-delà de son tempérament et de ses orientations, que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement».







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