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Egypte : Morsi sommé de démissionner

3072013

Un an après l’éviction de Moubarak, l’histoire s’accélère en Egypte suite aux puissantes manifestations de l’opposition laïque contre le Président islamiste Morsi (plusieurs millions de personnes) et à l’ultimatum posé par le commandement militaire. Cet ultimatum lui demande de répondre avant ce mercredi 17 heures aux revendications des manifestants qui réclament sa démission. Mais cette nuit, les tensions entre partisans et opposants du chef de l’Etat ont pris un nouveau tour. Plus de 20 personnes ont été tuées après des affrontements dans plusieurs quartiers du Caire.

A la télévision mardi soir, Mohamed Morsi a affirmé être prêt à se sacrifier pour préserver sa légitimité. En clair, il n’est pas question pour le président égyptien de quitter ses fonctions d’ici l’expiration de l’ultimatum fixé par l’armée ce mercredi après-midi.

Si Morsi continue de rejeter les demandes exprimées par l’armée, celle-ci devrait dévoiler sa feuille de route pour la suite des opérations. Il y aura sans doute une communication télévisée de la part des forces armées, probablement en début de soirée.

Sur le fond, nul ne sait précisément ce qui est envisagé. Plusieurs pistes sont évoquées depuis lundi soir, mais l’envoyé spécial de RFI rapporte ce matin que dans la presse égyptienne, on parle du scénario suivant : suspension de la Constitution, nomination d’un comité chargé d’en rédiger une nouvelle qui sera ensuite soumise à référendum.

Une période de transition serait donc instaurée avec un Conseil présidentiel de trois personnes et un gouvernement de techniciens, dirigé, lui, par un représentant de l’armée.

Selon le journal Al-Ahram, des mesures spéciales seraient également prévues pour toutes les personnes qui s’opposeraient à cette feuille de route. Elles viseraient en priorité, bien sûr, les Frères musulmans.




Affaire Snowden : le ciel français interdit à Evo Morales !

3072013

L’avion du président bolivien Evo Morales, parti de Moscou mardi soir pour La Paz, a dû changer sa route en catastrophe car plusieurs pays européens dont la France lui ont refusé d’entrer dans leur espace aérien. En cause : une rumeur sur le fait que l’informaticien Edward Snowden, qui a révélé l’espionnage à grande échelle des Etats-Unis, toujours bloqué à l’aéroport de Moscou, était à bord, en compagnie du chef de l’Etat, prêt à lui accorder l’asile politique.

La France, pourtant agacée par les révélations d’espionnage de certaines de ses missions et de celles de l’Europe, aurait ainsi, selon le JDD, décidé de faire un geste diplomatique envers les Etats-Unis, qui veulent récupérer Snowden, qualifié de traitre, en refusant le survol de l’Hexagone. Et comme d’autres pays ont fait de même, la route vers la Bolivie a été rapidement bloquée, le Falcon d’Evo Morales a donc dû se poser à Vienne. Entre temps, la France, suivie du Portugal puis de l’Italie, avaient donné leur feu vert pour que l’avion du président bolivien puisse finalement survoler leur territoire. Trop tard.

Evo Morales est donc arrivé à Vienne où il devait passer la nuit dans un hôtel de la capitale autrichienne, avant de repartir pour La Paz mercredi, a précisé un porte-parole du ministère des affaires étrangères. Problème, selon les autorités autrichiennes confirmant des informations de La Paz, Edward Snowden n’était pas à bord.

Ce contretemps ne passe pas. Le ministre bolivien des Affaires étrangères bolivien, David Choquehuanca, a critiqué lors d’une conférence de presse à La Paz « les rumeurs infondées sur la présence d’Edward Snowden dans cet avion, nous ne savons pas qui a inventé cet énorme mensonge », a-t-il ajouté. « Nous voulons exprimer notre mécontentement, car la vie du Président a été mise en danger », a-t-il déclaré. Il a ajouté que « des explications seraient exigées à Lisbonne et Paris » et que « les lois du trafic aérien avaient été violées ».




Delphine Batho « démissionnée »

3072013

François Hollande a mis fin mardi aux fonctions de la ministre PS de l’Écologie Delphine Batho qui contestait les coupes prévues par le budget 2014 pour son ministère, congédiant pour la première fois un membre du gouvernement pour manque de solidarité. Une éviction qui a provoqué une bronca chez les écologistes, qui ont finalement décidé de rester au gouvernement, lors d’une réunion dans la soirée pour analyser la situation.

Le communiqué de l’Elysée est tombé une petite heure après que la ministre a eu une explication en milieu d’après-midi avec Jean-Marc Ayrault qui l’avait convoquée à Matignon. Moins de dix heures après avoir qualifié sur RTL de « mauvais » son budget 2014 dont les crédits devraient baisser de 7%, Mme Batho a vu le président François Hollande mettre fin à ses fonctions et nommer immédiatement son successeur, Philippe Martin, élu socialiste du Gers, précurseur de l’écologie au PS.

Mis à part le cas de la démission de l’ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac en mars, c’est la première fois sous le quinquennat Hollande qu’un membre du gouvernement est démissionné pour avoir tenu des propos critiques vis-à-vis du gouvernement. Aucun autre ministre n’a été rappelé à l’ordre publiquement par M. Ayrault. Pas même ceux qui avaient, à mi mots, réclamé un changement d’orientation de la politique suivie, comme Arnaud Montebourg (Redressement productif), Benoît Hamon (économie solidaire) ou l’écologiste Cécile Duflot (Logement). Vincent Peillon (Education) ou Nicole Bricq (Commerce extérieur) ont eu également des paroles jugées intempestives par l’exécutif sans que rien ne se passe, du moins publiquement.







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