La gauche du PS appelle au « sursaut maintenant »

19062014

« Ils viendront de 60 départements en fin de semaine. Ils se déplaceront avec leurs seuls moyens et leur volonté militante. Ce sont des socialistes inquiets et en colère.
Ils sont choqués par les désastres électoraux des 30 mars et 25 mai et veulent réagir vite, échanger, proposer. Ils sont choqués quand le Premier ministre leur dit « la gauche peut mourir ». Elle n’aurait « jamais été aussi faible depuis 1958 » !
Comment ça ? La gauche dirigeait tout, elle avait tout pour réussir en mai-juin 2012, elle n’avait jamais été aussi forte, elle avait un projet, une feuille de route, et elle serait menacée de « mourir ».

C’est par ces phrases que débute une invitation lancée par les différentes sensibilités de la gauche du PS qui organisent ce week-end « le premier rassemblement national de militants socialistes contre l’austérité »
à Bellerive-sur-Allier.
A qui la faute ? S’interroge le texte… « Les électeurs, la gauche, les socialistes savent que si la gauche est menacée, c’est par la politique d’austérité actuelle du gouvernement. Parce que les promesses, pourtant modérées et réalistes du « discours du Bourget » n’ont pas été tenues.
Or il y a de l’espoir ! En fait la gauche est toujours majoritaire à la base dans le pays. D’ailleurs, elle lutte socialement.
Mais il y a un immense rejet de l’exécutif à cause de son autisme.
Pour sauver la gauche, 40 % du BN du PS et plus de 100 députés socialistes se sont mobilisés. Il existe toujours une majorité rouge rose verte à l’Assemblée nationale, elle doit, elle peut assumer son pouvoir.
Les rencontres avec tout la gauche, avec les Verts (EELV) avec le Front de gauche (PCF, PG, Ensemble) sont en cours. Des amendements unitaires des trois groupes parlementaires sont déposés au « collectif budgétaire » fin juin. Des discussions pour l’unité de la gauche ont repris. Elles auront lieu aussi à Bellerive.
Le sursaut c’est maintenant. » Enfin un peu d’air frais et des raisons d’espoir pour un rassemblement des forces progressistes, une amorce de « Front large du peuple et de la gauche », idée lencée le week-end dernier par Pierre Laurent au nom du PCF ?




Vous avez dit « Limouchentre » ? Quelques chiffres…

4062014

Le choix fait lundi soir « sur le coin d’un bureau » par François Hollande fait couler beaucoup d’encre. Quand on pense que Jean-Paul Denanot a annoncé lundi sur France 3, en faisant référence à un entretien téléphonique avec le Président de la République que le Limousin et l’Aquitaine allait convoler en justes noces… pour être démenti quelques heures après…

Pour l’instant (car ce n’est sans doute pas encore terminé…) le Limousin se retrouve fusionné avec les régions Centre et Poitou-Charentes. Plus de 800 km du nord au sud !

Quelques chiffres : cette future nouvelle région sera (serait ?) désormais la seconde en superficie, avec 81 903 km2 (derrière… la Guyane et ses 83 534 km2) et devant la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon (72 724 km2). En population, le « Limouchentre » (comme certains l’appellent déjà !) se retrouve en 4e position (5,10 millions d’habitants), la région la plus peuplée étant l’Ile de France (12,9 millions d’habitants). Toutes ces nouvelles régions comptent plus de 2 millions d’habitants… sauf la Corse (300 000 habitants).

Quant aux économies supposées, chacun admet qu’elles ont été « calculées » à la louche…




Le Front de Gauche en quête de rebond…

3062014

Les principaux animateurs du Front de gauche se sont réunis lundi, en vue de tirer les enseignements des élections municipales et européennes et de dégager des pistes pour l’avenir du rassemblement, confronté au défi de son élargissement.

C’était un rendez-vous attendu après l’onde de choc des résultats aux élections municipales et européennes qui ont laminé la gauche et installé l’abstention et l’extrême droite en tête. La réunion de ses principaux animateurs du Front de gauche pour tirer les enseignements de l’épisode électoral, aurait pu virer à l’aigre, alors que les tensions n’ont pas manqué ces derniers mois entre ses composantes, retardant même son entrée en campagne pour les européennes. Au final, les déçus seront ceux qui guettaient la rupture. «L’ambiance n’était pas au règlement de comptes», a confié Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, à l’issue des trois heures de discussion, mais «à la gravité, à l’écoute et à la volonté d’approfondir le débat». Pour la première fois depuis des mois, notaient même certains participants, ses composantes ont «réussi à assumer le fait que s’aiguise le débat entre eux». Lire la suite… »







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