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Gaza : la solidarité se poursuit aussi à Limoges

25072014

Un appel d’Isabelle Jauberteau pour le Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens :

« Plus de 730 morts à Gaza, des milliers de blessés, des destructions énormes, en Cisjordanie les soldats israéliens tirent sur les manifestants, l’Etat d’Israël poursuit ses massacres, une école de l’ONU où des habitants de Gaza avaient trouvés refuge vient d’être bombardée.

Les mères voient leurs enfants déchiquetés sous les bombes israéliennes. Horrible et aucune sanction à l’horizon…

Pour soutenir les Palestiniens qui souffrent dans l’enfer des bombes et protester contre la passivité de nos gouvernements devant les crimes de l’Etat d’Israël, restons mobilisés :

Samedi 26 juillet (demain) rendez-vous sur la place de la Motte à Limoges à 16 h.

Les manifestations se poursuivent tous les mercredis et samedis suivants :

Le samedi : rendez-vous sur la place de la Motte à Limoges à 16 h.

Le mercredi : rendez-vous sur la place de la Motte à Limoges à 18 h 30.

Continuez à venir nombreux et diffusez cet appel le plus possible. »




« Gauche Avenir » propose des convergences

11072014

Le club « Gauche avenir », animé par la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann et l’ancien ministre Paul Quilès (PS), a présenté jeudi plusieurs propositions de « convergences » entre forces de gauche et écologistes, présentées comme une « base de travail » à une « stratégie alternative ».
Entourée de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et d’Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts, la sénatrice a exposé les résultats de leur étude intitulée « Pour un nouveau Pacte majoritaire à gauche », issue des auditions de différentes personnalités politiques, universitaires et syndicales, parmi lesquelles le numéro-un du PCF et celui d’EELV.
Même si « une grande diversité de points de vue » est apparue, « un diagnostic convergent s’est fait jour », souligne l’étude dans son préambule.
« La question du rassemblement des forces de gauche et écologistes est devenue essentielle après les élections (municipales et européennes). Il s’agit d’une base de travail à la réflexion sur les convergences » à élaborer entre ces différents acteurs, a expliqué Marie-Noëlle Lienemann devant la presse.
La sénatrice a expliqué que le Parti de gauche ne s’était pas joint à cette étude. « Mais nos portes ne sont pas fermées », a-t-elle dit.
« Ce rassemblement est impossible autour de l’actuelle politique gouvernementale. Je récuse le discours (…) de la pensée unique qui consiste à dire que les choix mis en oeuvre (par l’exécutif) sont les seuls », a souligné Pierre Laurent.
Le texte énumère dix domaines où forces de gauche et écologistes peuvent travailler à ces convergences « alternatives »: l’Europe, la finance, la fiscalité l’industrie, les institutions, la jeunesse…
Sur l’Europe, l’étude considère que la France « ne doit pas craindre d’aller à la confrontation avec les forces qui imposent (les) politiques récessives ». Paris, poursuit le document, devrait « refuser d’accorder la priorité à la réduction des déficits publics » et proposer « à ses partenaires l’élaboration commune d’une feuille de route de sortie de crise étalée sur 5 ans… »
Au chapitre de la finance, l’étude soutient entre autres qu’ »il ne faut pas craindre de réintroduire du capital public, voire d’engager des nationalisations, fussent-elles temporaires, non seulement pour sauver (des) entreprises stratégiques (…) mais aussi assurer les mutations et modernisations qui souvent s’imposent ».
Les auteurs relèvent enfin qu’une « réforme constitutionnelle majeure s’impose », avec renforcement du pouvoir du parlement et introduction d’une « dose de proportionnelle substantielle aux élections législatives ».
S’en prenant au fameux « there is no alternative » (« il n’y a pas d’alternative ») de Margaret Thatcher, Paul Quilès s’est inscrit en faux contre cette assertion, déplorant en conclusion que c’était « un peu trop ce que l’on entend actuellement en France, en Europe et dans la communauté internationale ».




BCE : Attali découvre la lune…

11072014

« Principal pivot, assurant seule la survie de l’euro, en l’absence de tout soutien d’un exécutif européen, la Banque Centrale Européenne se trouve aujourd’hui obligée de faire exactement le contraire de ce que lui dictent les traités : prêter à des Etats pour financer leurs dettes. Et le faire de la pire façon : en fournissant aux banques quasi gratuitement les moyens de prêter ensuite aux Etats avec un forte marge. »

Ces fortes paroles sont de Jacques Attali dans L’Express. Cet « expert », économiste, conseiller des Présidents vient de découvrir ce que l’on sait (et que l’on dénonce) : depuis 2008, la BCE « fournit à peu de frais aux banques les moyens de souscrire aux emprunts des Etats de la zone euro. Aujourd’hui encore, alors que la BCE entend orienter les banques vers le financement des entreprises, elle institutionnalise en fait le financement monétaire de la dette publique, pour le plus grand bénéfice du seul secteur financier, et au détriment du contribuable, qui paie ce qu’il pourrait avoir gratuitement. »




Réforme territoriale : un sondage bien biaisé…

3072014

Les Limousins, qui n’écarteraient pas l’idée d’un éclatement de leur région, seraient aussi les plus nombreux à demander un référendum sur le sujet. C’est ce qui ressort entre autres du sondage réalisé par l’institut Louis Harris 2 pour la presse quotidienne régionale. Sondage réalisé par internet auprès de 5 505 personnes en France… dont une centaine en Limousin. On sait qu’un sondage est une photographie à peu près fiable de l’opinion d’une population cible à un moment donné (avec néanmoins une marge d’incertitude de plus ou moins 3 à 5 %) à condition que 1 000 à 1 200 personnes soient sondées selon une très stricte méthode des quotas… Avec une centaine de sondés en Limousin, que devient la fiabilité ? Pire, quand ce sondage évoque la position des Creusois alors qu’à peine une vingtaine ont été questionnés…




Affaires : Sarkozy joue les martyrs

3072014

Cela faisait deux ans que Nicolas Sarkozy n’avait pas accordé d’interview politique. Autant dire que sa réaction était attendue mercredi soir moins de 24 heures après sa mise en examen pour corruption active, trafic d’influence actif et recel de violation du secret de l’instruction. Réaction confiée à deux médias privés, TF1 et Europe 1…

Selon un scénario bien léché, l’ex-Président a joué les martyrs se proclamant « humilié » et « diffamé. Il a soigneusement éludé les questions qui fâchent. Regardant les Français « les yeux dans les yeux » (on connait…) il a concentré sa diatribe contre les juges (en particulier « les deux dames » pour appartenance au syndicat de la magistrature), contre Christiane Taubira, contre « Monsieur Hollande » et le gouvernement. Visiblement agacé, il a néanmoins confié qu’il annoncera fin août sa décision concernant son avenir politique (à savoir son éventuelle candidature à la présidence de l’UMP). Il a simplement reconnu que son avocat (également mis en examen dans cette affaire) lui avait bien demandé d’intervenir en faveur du magistrat Me Azibert… mais qu’il avait refusé. Sympa pour son ami de 30 ans…




Amiante : la prévention reste encore à désirer

3072014

Le scandale de l’amiante est une histoire ancienne. Mais le dossier est loin d’être « clos »… 18 000 à 25 000 décès sont attendus d’ici 2050. Le « comité de suivi amiante », créé en 2013 par la commission des affaires sociales du Sénat, a remis un rapport pour que la prévention des risques liés à ce matériau s’améliore encore.

« Le maillon faible de la réglementation », c’est le repérage de l’amiante, notent les auteurs du rapport. Autre faille du système : des règles « complexes, instables ou insuffisamment mises en oeuvre en matière de santé publique ». Et il faut encore « renforcer la protection des travailleurs exposés à l’amiante ».
Pour améliorer le dispositif, le « comité de suivi amiante » formule donc plusieurs propositions : augmenter les effectifs des inspecteurs du travail pour mieux surveiller les travailleurs, abaisser le seuil d’amiante dans l’air qui déclenche des travaux de désamiantage, mais aussi mieux informer sur les risques.
Ce n’est qu ’en 1997 que l’amiante est interdite en France alors que ses effets (cance mésothéliome) sont connus depuis près d’un siècle ! Selon une enquête de l’Institut National de Recherche et de Sécurité publiée en octobre 2013, un plombier-chauffagiste sur trois est exposé à l’amiante.

Bizarrement, le risque causé par l’amiante fait partie des facteurs de pénibilité qui ont été reportés…




Pénibilité, cotisations patronales, code du travail : Valls cède face au chantage du Medef

2072014

Report du compte pénibilité, très critiqué par le Medef, et simplification du code du travail… A la veille de la conférence sociale des 7 et 8 juillet prochains, Manuel Valls donne de nouveaux gages au patronat dans une interview publiée ce mercredi dans le quotidien économique «Les Echos ».

Le Medef menaçait de boycotter la « conférence sociale » si le compte pénibilité entrait comme prévu en vigueur au 1er janvier 2015. Le Premier ministre satisfait donc en partie l’organisation présidée par Pierre Gattaz. «L’année 2015 sera une année de montée en charge progressive: les facteurs de pénibilité les plus simples à mesurer seront pris en compte et moins d’un millier de salariés seront concernés (…). L’objectif est d’aboutir à une généralisation en 2016, dans les meilleures conditions», explique le chef du gouvernement.

Dans une interview à BFM TV, Manuel Valls prétexte qu’il fallait «être attentif à la complexité. C’est difficile à mettre en oeuvre ». Le Premier ministre, avouant «comprendre l’inquiétude, l’angoisse, l’exaspération parfois, de beaucoup d’entrepreneurs», va demander aux ministres concernés «de reprendre les projets de décret pour aller plus loin dans la simplification et la sécurisation du dispositif».

Manuel Valls veut offrir de nouvelles garanties au patronat. « Je veux donner une visibilité complète sur ces engagements, en matière de baisse du coût du travail et en matière fiscale », assure le Premier ministre. Après une première baisse de 6,5 milliards d’euros en 2015, il annonce une diminution des prélèvements sur les entreprises « de 8 milliards en 2016 et d’environ 5,5 milliards en 2017″.

Vers un détricotage du code du travail ? : Le Premier ministre veut « rendre le fonctionnement de l’économie plus souple, plus efficace ». Pour cela, il compte demander aux syndicats et au patronat « d’engager des discussions sur les simplifications possibles du Code du travail ». Manuel Valls évoque également le cas des « seuils sociaux ». Aujourd’hui, quand une entreprise passe de 9 à 10 salariés ou de 49 à 50, de nouvelles obligations légales s’imposent à elle. Le ministre du Travail a proposé un moratoire de trois ans sur le dispositif, mais Manuel Valls estime que syndicats et patronat doivent désormais « s’emparer » du débat…




INSEE : les inégalités augmentent

2072014

Les pauvres sont plus pauvres qu’avant, les riches plus riches, et la pauvreté, dont il est plus en plus difficile de sortir, touche non plus seulement des chômeurs mais aussi des salariés, souligne l’Insee dans une étude publiée ce mercredi 2 juillet. Selon cette enquête intitulée « Les revenus et le patrimoine des ménages », qui porte sur 2011, c’est-à-dire la drnière année pleine du quiquennat Sarkozy (dernières statistiques disponibles), les inégalités en France ont continué d’augmenter cette année là. Tout indique que cette tendance s’est poursuivie depuis.

En effet, les 40% des personnes les plus modestes ont vu leur niveau de vie diminuer entre -0,2% et -0,8%, alors qu’à l’inverse, les 40% des plus riches ont vu le leur augmenter entre +0,1% et +0,8%. La croissance des très hauts revenus s’explique par le rebond en 2011 des revenus du patrimoine, qui avaient subi une forte baisse en 2009, souligne l’Insee.

La proportion des personnes pauvres a, elle, « continué de s’accroître », avec un taux de pauvreté s’établissant à 14,3% (+0,3 point en un an) de la population totale, a rappelé Jérôme Accardo, chef du département des prix à la consommation de l’Insee, lors d’une conférence de presse. Une personne est dite pauvre lorsque son niveau de vie est inférieur à 60% du niveau de vue médian de l’ensemble de la population, soit 978 euros par mois en 2011.

Selon l’Institut national de la statistique, les chômeurs ont contribué pour près de la moitié à l’augmentation du taux de pauvreté cette année là. Mais l’autre catégorie, « très touchée », a été celle des salariés, dont le taux de pauvreté a augmenté de 0,6 point, passant de 6,3% à 6,9%. « Une telle hausse du taux de personnes pauvres parmi les salariés n’avait pas été enregistrée depuis 2007″, souligne l’Insee, qui l’explique par « une quasi-stabilité des bas salaires en euros constants et même une baisse de 0,3% du Smic horaire brut en moyenne annuelle ». Cet effet de la pauvreté des personnes en emploi est observé ailleurs en Europe, notamment en Italie, en Espagne et en Grèce.




Sarkory : les affaires sont les affaires…

2072014

Ça « s’accumoncèle »… comme disent les Stéphanois ! Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi pour recel de violation du secret professionnel, corruption et trafic d’influence actifs. Ces développements judiciaires interviennent au moment où les rumeurs sur sa volonté de prendre à l’automne la tête de l’UMP se font de plus en plus précises. Si quelques sarkozystes ont dénoncé son placement en garde à vue puis sa mise en examen, parlant d’acharnement et de complot, aucun grand ténor de droite n’est monté au créneau.

Dans cette procédure, trois autres personnes avaient été placées en garde à vue lundi : Me Thierry Herzog, Gilbert Azibert (tous deux également mis en examen) et un autre avocat général à la Cour de cassation, Patrick Sassoust, qui n’a toutefois pas été présenté aux juges.

Les juges d’instruction cherchent à établir si l’ancien chef de l’Etat a essayé d’obtenir des informations couvertes par le secret auprès de Gilbert Azibert sur une décision de justice le concernant, en échange de la promesse d’une intervention pour un poste de prestige à Monaco.

La corruption et le trafic d’influence sont des délits passibles de peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.

Le nom de Sarkozy apparaît dans plusieurs enquêtes :

- L’affaire Karachi, quand Sarkozy n’était « que » ministre du budget du gouvernement Balladur (1994-1995), dont les ramifications ont conduit les enquêteurs jusqu’aux contrats de vente de technologie de renseignements à l’Arabie Saoudite et la Libye; et à la mise en examen de plusieurs proches.

- L’arbitrage favorable à Bernard Tapie quand il était ministre des finances (2004) puis, surtout, président de la République (2007-2012); 

- Le scandale Bettencourt dont il est sorti indemne mais sans jugement sur le fond,

- Les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007 qui l’ont fait placer sur écoutes au début de l’année 2014, écoutes qui ont permis de découvrir qu’il échangeait avec un magistrat par avocat interposé.

- la violation du secret de l’instruction, donc, dont le soupçon vaut à Nicolas Sarkozy d’être ainsi placé en garde à vue. 

- L’affaire Bygmalion, par laquelle on a appris que les frais de campagne de Sarkozy en 2012 avaient été sous-déclarés pour environ 17 millions d’euros (une seconde fraude avérée).







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