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Gros coups de rabot sur les prestations de la branche Famille de la Sécu

30092014

En dévoilant le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015, Marisol Touraine et Christian Eckert, les ministres de la Santé et du Budget ont donc annoncé que plusieurs prestations allaient subir un large coup de rabot. Au total, 700 millions d’euros d’économies seront réalisées sur la branche famille.
La prime à la naissance va être divisée par trois. Aujourd’hui elle est de 923 euros et est versée au septième mois de grossesse à 85 % des nouveaux parents, c’est à dire aux familles dont le revenu annuel ne dépasse pas 46 888 euros pour un couple ayant deux revenus. Désormais, à partir du deuxième enfant cette prime ne sera plus que d’environ 308 euros. Par ailleurs, la prestation d’accueil de jeune enfant (PAJE) ne sera plus versée qu’à partir du mois suivant la naissance et non plus dès le premier mois.
Congé parental : Si la période de trois ans à partir du deuxième enfant du congé parental ne change pas, le gouvernement souhaite allongé celui que peut prendre le père. Ce congé qui est destiné aux parents pour s’occuper de leur enfant devra être répartie entre les deux parents. Un seul parent ne pourra plus prendre l’intégralité de ce congé. Le père et la mère pourront prendre 18 mois chacun par exemple. Aujourd’hui, 96% des femmes utilisent ce congé rémunéré entre 145,63 euros et 390,52 euros ce qui n’est pas le cas des hommes. En réduisant la durée de congé pour les femmes, le gouvernement compte faire des économies en espérant que les hommes ne l’utilisent pas…

Le complément de mode de garde versé par les caisses d’allocations familiales pour aider les parents qui emploient une nounou va être réduit de 20% pour les familles les plus aisées. Actuellement cette aide varie de 87,19 euros à 460 euros.
Il existe actuellement trois niveaux de revenus qui conditionnent le montant de cette aide. Le gouvernement va en créer un quatrième pour abaisser la somme versée aux familles les plus aisées. Les plafonds seront définis plus tard par décret.
Hausse des allocs de 88 centimes pour une famille trois enfants : Marisol Touraine a déjà annoncé qu’elle avait renoncé à geler toutes les prestations familiales en 2015. Toutefois, ce dégel est très symbolique. Si les nouvelles prévisions d’inflation se vérifient, la hausse ne devrait être que de 0,3 % au 1er avril 2015, soit 88 centimes de plus par enfant pour les familles de trois enfants…
Une majoration des allocs réduite : Aujourd’hui, toutes les familles touchent des allocations familiales à partir de deux enfants. Quand l’un d’eux atteint l’âge de 14 ans, il y avait une majoration de 64,67 euros. Désormais, cette majoration ne sera versée qu’à partir des 16 ans de l’enfant.
460 000 retraités assujettis désormais au taux normal de CSG : Ce projet de budget de la Sécurité sociale prévoit que 460 000 retraités assujettis à la contribution sociale généralisée (CSG) passeront du taux réduit au taux normal. Cette mesure, présentée comme « plus équitable », est fondée sur un nouveau seuil de revenus. Elle vise les retraités qui bénéficiaient jusqu’alors du taux réduit de 3,8% «uniquement grâce à des réductions fiscales». Ils passeront donc au taux normal de 6,6%.
Un plan d’économie de 3,2 milliards d’euros sur la branche maladie : Marisol Touraine et Christian Eckert tablent sur un plan d’économies de 3,2 milliards sur la branche maladie. il devrait permettre de limiter à 2,1 % la hausse des dépenses de santé en 2015. Plusieurs pistes sont connues: un contrôle renforcé sur les prescriptions de certains médicaments très onéreux, comme le Solvadi, un nouveau traitement contre l’hépatite C. En outre, le gouvernement veut favoriser le développement de la chirurgie ambulatoire dans les hôpitaux pour réduire la durée de séjour des patients.




Dette publique : avec 2 000 milliards, la France reste en milieu de classement

30092014

C’est un symbole. La dette publique de la France vient de franchir la barre des 2 000 milliards d’euros, selon l’Insee ce 30 septembre. Cette dette pèse maintenant 95,1% du PIB.

En fait, la France se situe en milieu du classement établi par Challenges. Avec un chèque fictif de 29 300 euros par personne, les Français s’en sortent relativement mieux que les Anglais (31 712 euros), les Italiens (33 910 euros) et les Belges (34 875 euros). Mais la palme de l’endettement public revient aux Américains et aux Japonais qui devancent largement le palmarès. La première économie mondiale, dont le plafond de la dette est régulièrement relevé pour éviter le « shutdown », a cumulé 12 600 milliards d’euros de dette, soit 39 850 euros par citoyen américain. Quant au Japon, pays dont le ratio dette/PIB est le plus élevé au monde avec 245% de la richesse nationale, il est aussi celui où la dette publique reposant sur les épaules de ses citoyens est le plus élevé (71 015 euros). Un poids qui est d’autant moins théorique que le Japon est aussi un pays où les principaux créanciers de l’Etat sont ses habitants. 94% de la dette publique nippone est détenue par les banques et les compagnies d’assurances du pays ainsi que les particuliers et la banque centrale.




L’assassinat d’Hervé Gourdel : immense colère chez les musulmans

25092014

La colère est immense dans la communauté musulmane de France après l’annonce de l’assassinat d’Hervé Gourdel par un groupe lié à l’organisation Etat islamique (EI). Le Conseil Français du culte musulman (CFCM) s’est dit « horrifié » et demande un « châtiment exemplaire » contre les responsables de ce « crime barbare ».

« Le CFCM s’associe à la douleur de la famille et à l’ensemble de la Nation devant un tel crime qui ne mérite qu’un châtiment exemplaire par la justice de Dieu et celle des hommes », écrit dans un communiqué l’instance de représentation de la première communauté musulmane d’Europe, forte de quelque cinq millions de membres.

Le Conseil, présidé par le recteur de la Grande Mosquée de Paris (liée à l’Algérie) Dalil Boubakeur, espère « de tous ses voeux » que « soit mis fin à ces actes barbares par une solidarité entre toutes les nations ». « Je suis dans une colère noire, j’ai la rage contre ces criminels, ces assassins d’une organisation qu’on peut appeler Daesh, Etat islamique, qui n’a rien à voir avec l’islam ni aucune religion », a confié Abdallah Zekri, l’un des responsables du CFCM.

« C’est un acte qu’on ne peut pas associer à l’Islam », estime de son côté Nassera Ben Marnia, représentante de l’association des familles musulmanes des Bouches-du-Rhône au micro Europe 1. « C’est quelque chose d’effroyable pour nous. Je suis en colère. La religion musulmane, ce ne sont pas ces gens-là. Être musulman, ce ne sont pas ces jeunes illuminés qui partent faire le djihad. C’est tout sauf ça être musulman ».

Nassera Ben Marnia craint certaines mauvaises conséquences après cet assassinat. « Dans leurs actes, ces gens cherchent à créer une fracture entre la communauté musulmane et les autres communautés. De tels actes n’arrangent pas le regard qui est porté sur nous », regrette-t-elle. Et de conclure : « à chaque fois, on nous montre un peu plus du doigt. Je sens cette islamophobie monter ».

Le recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou souligne également l’importance du rôle des imams. « Il faut que les imams dans les mosquées fassent une campagne contre ces dérives », explique-t-il. « Il faut développer un esprit critique chez les jeunes croyants. Il faut élever le niveau intellectuel qui permet la résistance à ce type de barbarie ».

Les responsables de l’islam de France ont lancé deux initiatives contre les djihadistes de l’EI ces dernières semaines : un « appel de Paris » en solidarité avec les chrétiens d’Orient, puis un « appel des musulmans de France » exigeant une enquête sur « les responsabilités des soutiens de cette organisation terroriste, ainsi que l’origine de ses moyens ».




Ebola : puissante aide médicale de Cuba

19092014

Cuba ne compte pas rester les bras croisés face à la propagation du virus Ebola en Afrique. Ce pays a donc décidé de déployer 165 docteurs et infirmiers en Sierra Leone, pendant 6 mois, pour aider les autorités à lutter contre l’épidémie Ebola, a annoncé le ministère cubain de la Santé, Roberto Morales Ojeda. « Il s’agit de l’envoi le plus important de spécialistes de la santé dans la région », a souligné la directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), lors d’une conférence de presse à Genève. Et de se livrer à un vibrant hommage: « la capacité de Cuba à former des médecins et des infirmiers exceptionnels et sa générosité pour aider les pays sur la voie du progrès sont reconnues dans le monde entier« .  Une information sur laquelle les grands médias sont restés étonnement discrets…/

Depuis la révolution, l’aide dans le secteur de la santé a été l’une des action majeures de Cuba, notamment en Afrique. Plus de 50.000 médecins et personnels de santé cubains travaillent dans une cinquantaine de pays à travers le monde, indiquait en mars dernier une responsable cubaine. 

Ebola a fait des ravages au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, où la maladie est apparue en janvier 2013. La maladie, qui a déjà fait près de 2 500 victimes, menace toute l’Afrique de l’Ouest. Et le manque cruel de moyens fait défaut à tous ces pays qui luttent contre la maladie avec les moyens du bord. Selon Médecins sans frontières, très présent dans la région, le virus est devenu hors de contrôle. Selon l’OMS, l’épidémie pourrait même devenir mondiale. Les Etats-Unis ont promis d’envoyer une aide militaire dans les pays les plus touchés. En attendant, Ebola poursuit sa progression, décimant parfois des familles entières.




Réforme des collectivités : nouveau calendrier… et 3 types de départements !

18092014

Manuel Valls a annoncé que les élections départementales (ex-cantonales) seraient « maintenues en mars 2015″ et que les élections régionales auraient lieu « fin 2015″. Un nouveau changement de calendrier : Initialement, les 2 scrutins devaient être regroupés pour des élections en décembre 2015.

Dans un nombre restreint de départements dotés d’une métropole, la fusion avec le département paraît acquise. Et Manuel Valls de louer « le modèle lyonnais ». Une matrice qu’il conviendra cependant « d’adapter au cas par cas ».

Dans les départements dotés d’intercommunalités fortes, les compétences du département devront être transférées à une fédération d’intercommunalités. Un canevas qui suscite l’incrédulité de nombre de juristes. Selon eux, le département, en tant que collectivité de plein exercice inscrite dans la loi fondamentale, doit être formé d’élus désignés au premier degré. Il ne peut donc être constitué de représentants des intercommunalités.

Là où les communautés de communes n’auront pas la masse critique suffisante pour assumer les compétences départementales, le conseil départemental perdurera, avec des compétences simplifiées.




Le Medef en veut toujours plus !

16092014

Le patron du Medef enfonce le clou dans un entretien publié ce matin par Le Parisien. Au lendemain de la publication de propositions soi-disant pour créer 1 million d’emplois en France, Pierre Gattaz appelle à  »fluidifier » le marché du travail, et estime que « notre modèle social a vécu, il n’est plus adapté ». Il réitère son projet de voir le temps de travail négocié « à la carte » et la possibilité pour une entreprise d’ouvrir le dimanche et après 21 heures. A quelques heures du vote de confiance que Manuel Valls va solliciter aujourd’hui de l’Assemblée nationale, le patron du Medef estime que le Premier ministre « doit garder le cap et aller plus vite et plus fort ».

Dans son rapport dévoilé hier par le quotidien « Les Echo », le Medef propose notamment la suppression de deux jours fériés (sur 11 actuellement). L’organisation patronale plaide aussi pour des dérogations au Smic pour les « populations les plus éloignées de l’emploi ».  Quant à la durée légale du travail de 35 heures, elle devrait être remplacée par des négociations au sein des entreprises pour fixer la durée du travail, ainsi que le taux des majorations horaires et l’aménagement du temps de travail. Le Medef demande en outre que l’élargissement du travail dominical et en soirée.

En fait, ces propositions ne font que reprendre de très vieilles idées de l’organisation patronale, en particulier par son père lorsqu’il était le patron du CNPF. Cela fait en effet plus de dix ans (et même davantage) – l’époque où l’organisation était dirigée par le duo de choc Ernest-Antoine Seillière et Denis Kessler – que le Medef réclame toues ces modifications dans le code du travail. C’est même Denis Kessler, à l’époque vice-président délégué du Medef et aujourd’hui patron du réassureur Scor, qui les a théorisées et qui souhaitait les appliquer via ce que l’on a appelé la « refondation sociale ».

Dans ses « nouvelles » propositions, le Medef ne varie en réalité pas d’un iota par rapport à ce que disait Denis Kessler au lendemain des lois Aubry. La France devrait retenir le modèle anglais où la durée du temps de travail est négociée dans chaque entreprise, ou, à défaut, au niveau de la branche. Et il ne devrait plus avoir de durée légale du travail fixée dans le Code du travail. Si ce système était retenu, ce serait alors un moyen de moins bien rémunérer les heures supplémentaires.

Quant à la suppression de deux jours fériés, là aussi, il s’agit d’une vielle antienne du Medef. En 1987, l’un des dirigeants du CNPF (l’ancêtre du Medef), Victor Sherrer, avait écrit un livre « La France paresseuse » qui faisait exactement la même suggestion. Pourtant, la France se situe dans la moyenne européenne en nombre de jours fériés.
Quant à l’ouverture dominicale, le Medef enfonce une porte ouverte, puisqu’à l’issue de la remise du rapport Bailly sur la question fin 2013, il était convenu qu’une loi devait intervenir cette année pour clarifier la situation, notamment en réfléchissant sur l’extension du nombre des zones touristiques autorisées à travailler le dimanche.

Concernant les dérogations possibles au Smic où la création d’un contrat de projet, autres idées avancées par le Medef, là aussi rien de nouveau . En 1984, Yvon… Gattaz, père de Pierre, alors président du CNPF avait suggéré d’instituer des « emplois nouveaux à contraintes allégées » (les Encas). Yvon Gattaz promettait au gouvernement Mauroy plus de 400 000 embauches si, en contrepartie, les entreprises bénéficiaient de davantage de flexibilité sur les contrats de travail et d’allègements de cotisations.

Ce qui est paradoxal dans la démarche actuelle de Pierre Gattaz c’est de réclamer de pouvoir déroger au Smic « pour les populations les plus éloignées de l’emploi ». Mais afin « de garantir un pouvoir d’achat équivalent au Smic », le revenu du salarié pourrait « être complété par des allocations sociales »… Soit exactement la logique actuelle des contrats aidés et notamment du contrat initiative emploi (CUI-CAE) réservé au secteur marchand dont une partie de la rémunération (égale au Smic) est prise en charge… par l’Etat.




Sénatoriales en Haute-Vienne : Pierre Allard (ADS) Aurélie Laurière (Ensemble) candidats pour Terre de Gauche

5092014

«Haute-Vienne Terre de Gauche» a présenté ses candidats pour les Sénatoriales. Pierre Allard (ADS) Aurélie Laurière (Ensemble) porteront des idées d’opposition à l’austérité auprès des grands électeurs.

Aurélie Laurière (Ensemble) sera titulaire, avec Gilbert Bernard (PCF) pour suppléant. Et pour respecter la parité, Pierre Allard (ADS) sera le second candidat avec Marie Labat (Parti de gauche) pour suppléante. Pour eux, cette nouvelle élection est l’occasion de porter les idées de Terre de gauche, notamment auprès des grands électeurs. Les composantes présentent un visage uni… face à la gravité de la situation. S’il y a bien une préoccupation commune entre les citoyens et les grands électeurs, c’est le choix de l’austérité budgétaire adopté par le gouvernement. Ce message, les candidats de «Haute-Vienne Terre de Gauche» le porteront pour rappeler que les collectivités locales payent un lourd tribut au dogme de l’austérité. Jusqu’à quel point ? «La réforme des collectivités locales va conduire à la disparition des communes, ce qui pose un vrai problème pour la démocratie participative» analysait Gilbert Bernard.

«Quand on est élu local, on ne peut plus supporter ce qu’on exige de nous. Les communes sont prises en otage, on décrédibilise les élus en nous mettant dans une situation financière inextricable pour nous projeter vers les communautés de communes» expliquait Pierre Allard. Une stratégie qui ne pourra que pousser encore plus vite et plus fort dans le mur.

Quelle solution laissée face à la baisse des dotations aux collectivités ? «L’endettement, l’arrêt des investissements qui ne pourra que conduire à diminuer les emplois, l’augmentation des impôts par les conseils municipaux ?» listait Gilbert Bernard. Et d’ajouter : «au Sénat, la majorité est favorable à l’austérité qui fera des communes des coquilles vides».

Une réforme qui étouffe les contre-pouvoirs

«Cette réforme des collectivités éloigne les combats des lieux de décision. C’est un moyen de limiter les interventions démocratiques. Le néo-libéralisme n’aime pas la démocratie de toute façon» concluait Marie Labat.

Face à un point commun entre l’UMP et le PS sur le choix de l’austérité  comme solution au désendettement des comptes publics, les candidats de «Haute-Vienne Terre de Gauche» veulent incarner une alternative. «Un changement d’orientation est nécessaire» préconisait Aurélie Laurière, «élire des sénateurs socialistes, ça ne sert à rien. Ils se conduiront comme de bons petits soldats au Sénat. C’est pour cela qu’on se maintiendra au second tour».




La CGT appelle à une journée de mobilisation le 16 octobre

5092014

Particulièrement en pointe ces derniers mois sur les dossiers de la réforme ferroviaire puis du statut des intermittents, la CGT ne relâche pas la pression. Elle appelle à une journée de mobilisation intersyndicale le jeudi 16 octobre pour dénoncer la politique sociale et économique du gouvernement, a annoncé vendredi son secrétaire général, Thierry Lepaon sur France 2.

La CGT, qui souhaite que cette journée soit « unitaire », a choisi la date du 16 octobre car cette semaine correspond au débat au Parlement de la loi de financement de la sécurité sociale. L’objectif est que le budget « ne soit pas voté en l’état », a expliqué M. Lepaon.

Il a dénoncé le fait que «  dans le cadre des politiques d’austérité menées par ce gouvernement, dans le cadre du pacte de responsabilité, on parle beaucoup des 41 milliards d’euros donnés au patronat (mais) moins des économies budgétaires engagées, les 51 milliards. Or ,elles se feront en grande partie sur la santé, au moment même où l’hôpital public manque de moyens ».

«  On sait que la sécurité sociale, c’est (une) chose à laquelle sont attachés les Français et les Françaises et donc nous souhaitons que les salariés puissent prendre leurs affaires en main », a-t-il poursuivi.







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